Dans le principe, les chefs d’entreprise semblent convaincus des bénéfices et avantages que l’on peut tirerde la mise en place de la RSE. Mais entre la théorie et la pratique, il existe un fossé que la plupart d’entre-deux n’est pas en mesure de franchir. L’ancrage de la RSE dans la culture organisationnelle est une démarche gagnante essentiellement sur le long terme, néanmoins plus complexe qu’il n’y parait ou qu’on veut bien le croire à implémenter.
Les conférences stratégiques permettent à une entreprise ou organisation de se familiariser avec une thématique pendant une durée limitée – 1h30 heure environ – afin de prendre le temps de la réflexion, et maturation d’un projet, puis de décider de l’opportunité de l’implémenter sous forme d’un coaching de dirigeant, d’une formation, d’un séminaire ou atelier, d’une table-ronde, ou d’une key note.
Il y a plusieurs façons de relever les risques et défis écologiques, économique, politique, philosophique, scientifique. Or, il existe une autre voie, populaire, dynamique, ludique, interactive, motivante, celle de la culture, laquelle n’est pas exclusive des autres voies, et les complète. La culture est le quatrième pilier du développement durable.
[vidéo] Conférence (keynote) sur les risques, défis et enjeux de la communication responsable donnée dans le cadre de l’événement Com’en Or qui s’est déroulé le 25 mars 2021 à Lille.
Lorsqu’on demande aux dirigeants d’entreprise quels sont les bénéfices qu’ils pensent tirer de la mise en place d’une démarche RSE, ils évoquent plusieurs choses, mais ne mentionnent pas souvent les enjeux de la communication responsable.
La communication responsable, c’est à dire éthique et transparente, n’est pas un pur exercice de style, déconnecté de la réalité, c’est-à-dire une communication qui présente l’entreprise sous son meilleur profil, qui arrondit les angles, masque ou travestit ses activités.
Trois exemples réels de pratiques d’entreprise, dont les enjeux de la communication responsable ne sont pas pleinement assumés.
Exemple 1 : L’entreprise affirme avoir diminué ses émissions de CO2, en omettant de préciser qu’elle avait fermé plusieurs usines. En réduisant son périmètre d’activité, elle avait en effet diminué ses émissions.
Exemple 2 : L’entreprise communique sur ses actions en faveur de la protection de l’environnement dans son pays d’origine, en omettant de préciser qu’elle investit des millions de dollars sur la construction d’un barrage en Amérique du Sud, alors que des études d’impact environnemental ont montré que ce projet représentait un danger pour les populations qui vivent à proximité, mais aussi pour la biodiversité.
Exemple 3 : L’entreprise communique sur ses actions en faveur des droits humains dans son pays d’origine, en omettant de préciser que sa chaîne d’approvisionnement en Asie du Sud Est fait l’objet de critiques et de condamnations sévères de la part des ONG pour non-respect des droits humains.
Les enjeux de la communication responsable, c’est la redevabilité, soit l’obligation de rendre compte de l’impact social, sociétal et environnemental des activités de l’entreprise, en interne et en externe. Les risques sont nombreux, économiques, financiers, d’image et de réputation, notamment.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y a pas que les entreprises qui éprouvent la nécessité de définir, concevoir et mettre en œuvre une stratégie ; tout cadre et dirigeant, tout professionnel en situation ou recherche de responsabilités, souhaitant s’ouvrir à de nouvelles perspectives, peuvent être amenés à élaborer la leur. C’est l’objectif du conseil en stratégie.
Faire un état des lieux de l’implémentation de la RSE dans les entreprises demeure un défi, sinon un exercice périlleux, voire impossible, tant les résultats de la plupart des études en France ou à travers le monde dont nous disposons semblent imprécis, ambigus, et contradictoires.
Toute crise, systémique en particulier, agit comme un révélateur de nos forces et faiblesses, et un accélérateur du changement, tant pour les personnes que pour les entreprises, les organisations, les institutions, les sociétés dans leur ensemble.
Il semble que l’on assiste à une tentative d’instrumentalisation, à peine déguisée, visant à tirer profit de la confusion et du désarroi provoqués par la crise sanitaire du coronavirus pour suggérer, au nom de l’économie, l’assouplissement ou la levée des contraintes écologiques. L’environnement ou l’économie, faut-il choisir ?
La crise sanitaire du Covid-19 met en évidence la nécessité de réconcilier croissance économique et développement durable d’une part, inégalités et développement humain d’autre part.
La grève pour le climat, entamée chaque semaine par des millions de jeunes à travers le monde, n’est pas près de s’atténuer ou de s’arrêter. Loin de là. Elle semble avoir atteint un point de non-retour. Déclenchée au nom de l’urgence climatique, la contestation interpelle les citoyens, les états, les organisations.