Le subtil croisement entre une organisation classique et le travail à distance ou télétravail, qualifiée d’hybride, lequel implique des modes de collaboration différents et adaptés est devenu la norme pour nombre d’entreprises. Or, l’entreprise en mode hybride ne se résume pas à cette seule dimension.
[vidéo] Conférence (keynote) sur les risques, défis et enjeux de la communication responsable donnée dans le cadre de l’événement Com’en Or qui s’est déroulé le 25 mars 2021 à Lille.
Lorsqu’on demande aux dirigeants d’entreprise quels sont les bénéfices qu’ils pensent tirer de la mise en place d’une démarche RSE, ils évoquent plusieurs choses, mais ne mentionnent pas souvent les enjeux de la communication responsable.
La communication responsable, c’est à dire éthique et transparente, n’est pas un pur exercice de style, déconnecté de la réalité, c’est-à-dire une communication qui présente l’entreprise sous son meilleur profil, qui arrondit les angles, masque ou travestit ses activités.
Trois exemples réels de pratiques d’entreprise, dont les enjeux de la communication responsable ne sont pas pleinement assumés.
Exemple 1 : L’entreprise affirme avoir diminué ses émissions de CO2, en omettant de préciser qu’elle avait fermé plusieurs usines. En réduisant son périmètre d’activité, elle avait en effet diminué ses émissions.
Exemple 2 : L’entreprise communique sur ses actions en faveur de la protection de l’environnement dans son pays d’origine, en omettant de préciser qu’elle investit des millions de dollars sur la construction d’un barrage en Amérique du Sud, alors que des études d’impact environnemental ont montré que ce projet représentait un danger pour les populations qui vivent à proximité, mais aussi pour la biodiversité.
Exemple 3 : L’entreprise communique sur ses actions en faveur des droits humains dans son pays d’origine, en omettant de préciser que sa chaîne d’approvisionnement en Asie du Sud Est fait l’objet de critiques et de condamnations sévères de la part des ONG pour non-respect des droits humains.
Les enjeux de la communication responsable, c’est la redevabilité, soit l’obligation de rendre compte de l’impact social, sociétal et environnemental des activités de l’entreprise, en interne et en externe. Les risques sont nombreux, économiques, financiers, d’image et de réputation, notamment.
Sans le leadership incarné par le dirigeant, les objectifs de la RSE ne peuvent ni être atteints, ni ancrés dans la culture organisationnelle; et si le leadership du dirigeant est la clef de voûte de la démarche RSE, son leadership responsable est celle de la communication responsable.
Faire un état des lieux de l’implémentation de la RSE dans les entreprises demeure un défi, sinon un exercice périlleux, voire impossible, tant les résultats de la plupart des études en France ou à travers le monde dont nous disposons semblent imprécis, ambigus, et contradictoires.
De nombreux chefs d’entreprise ne mesurent pas à quel point les technologies de l’information et de la communication (IT) ont changé leur business modèle, et l’environnement économique dans lequel celui-ci évolue.
« Le monde d’après » vocable à la mode et concept fourre-tout est sur toutes les lèvres, au point qu’il suscite des attentes fortes, voire une immense vague d’espoir, quant à l’avenir de la RSE, des objectifs de développement durable, et de la lutte contre les dérèglements climatiques.
A l’aune des bouleversements provoqués par la crise sanitaire, sociale, économique, et écologique du coronavirus, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) devrait selon les observateurs faire l’objet d’un plus grand intérêt de la part des cadres et dirigeants.
Largement utilisé par les entreprises durant la période du confinement avec des fortunes diverses, selon la situation personnelle, socio-culturelle et professionnelle des acteurs concernés, le télétravail fait l’objet de nombreux débats sur les opportunités et les risques qu’il représente.
A l’aune du cataclysme provoqué par la propagation du coronavirus, la responsabilité des États, de la gouvernance mondiale, et des organisations, est mise à la question. La RSE un concept à augmenter, et à adapter au monde de l’après Covid-19 ?
L’une des principales leçons à tirer de la pandémie du Coronavirus Covid-19, est le constat du déficit de résilience de l’économie mondiale face à un choc sanitaire d’une ampleur rarement vue.